Gustave Lemaire

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Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. [Mettet], 1870/09/25. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/13

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonJe serai à Namur Mercredi à 11 heures –Mercredi 28 septembre à 11 heuresJe partirai pour Bruxelles le même jour à 2 heures de l’après-midi.Si je ne te trouves pas à Namur (Hôtel vis à vis de la gare où nous avons logé,) je te donne rendez-vous à six heures précises (6 heures au Globe taverne, Place Royale, à Bruxelles dans tous les cas derechef, je laisserai, si je ne te trouvais pas dans cet établissement de beuverie, un billet qui te renseignerais sur mon avenir. Je ne te donne pas d’adresse d’hôtel à Bruxelles, Pauchet qui en revient me dit que tous les hôtels sont pleins, si cela est nous nous arrangerons pourPage 1 Verso : 2filer de suite vers des pays plus hospitaliers, ou à coucher chez moi sur un matelas,À la guerreComme à la guerre !!Ainsi à Mercredi.J’oubliais : Si tu glissais à Lemaire un bout d’article sur le Curé de mettet & ses expéditions de bienfaisance ? – il m’ennuie – ah il m’ennuie ! cela le calmerait.À MercrediJe te serre bien la main d

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. [Atlantique], 1887/09/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7048

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Page 1 Recto : 128 Sept. En mer.Voilà quatre jours que le tangage & le roulis me jettent de babord à tribord & de proue en poupe de ce monstrueux bateau. « Temps d’équinoxe » me dit Mrde Jousselin capitaine de vaisseau de la marine de la République & commandant de la Bretagne pour le moment. Une chose me frappe depuis mon départ : l’absence de vaisseaux sur la mer !! Depuis notre départ de Samedi 24, – & nous sommes aujourdhui Mercredi 28, nous n’avons encore rencontré qu’un petit brick ! Je dis rencontré, il était à quatre lieues de nous. Rien ! le vrai : Ciel & Eau, que je rêvais enfant ! Ah ! par exemple des vagues, de vraies ! des vagues qui arrivent des Pôles, & viennent en montagnes tomber sur l’avant avec un bruit de canon. Très beau, mais il faut tâcher de ne pas trop se trouver où elles passent ! – Puis la nuit bizarre ; portés que l’on est, par cette machinePage 1 Verso : 2fantastique qui roule dans la brume, hurlant & sifflant avec « la Syrène » pour éviter les abordages, &

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. Paris, 1891/03/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/121

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Page 1 Recto : 1Paris 10 mars 1891.Mon Cher Monsieur,Vous voyez que je ne suis pas si oublieux que les bons amis en jasent. Je vous envoie l’épreuve promise. Elle n’est d’ailleurs intéressante que pour ceux dont l’intérêt et l’attention sont requis par les choses auxquelles les masses ne s’intéressent pas, ce qui leur crée une enviable distinction, m’est avis. J’ai résumé en ces petits croquis sans réelle importance, mes nouvelles « techniques » pour me servir d’un mot un peu gros, (vernis mous exécutés avec de nouveaux acides & de nouveaux vernis,) à l’aide desquels je veux faire des choses nouvelles, si le Diable m’en donne la force : Diaboli virtus in lombis dit St Augustin. C’est mon père de l’Église de prédilection celui-là. Il connaissait la femelle en dessus et en dessous & il savait sa jauge.Je vais de mieux en mieux, et à la première œuvre qui vaille : je serai guéri ! Ce qui est arrivé, devait arriver. Il y a dix mois que je vivais enfermé comme un putois dans mes roches de l