Copie non autographe de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1894/00/00. Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 8812/t6/p220
Page 2201894La dernière des pedagogiquesMon cher ami,Je reviens des champs et je ne sais si c’est eux qui m’ont passé leurs lugubricités, ou moi qui leur ai porté mes mélancoleries, mais vraiment il y fait triste à se couper une jambe pour amuser l’autre Je broie du noir comme ce bon M….. (un peintre étranger, contemporain célèbre) qui est hongrois comme Cornélius Herz est Français, et qui, lorsqu’il est face à fesse avec sa trogne de pandour, se dit ses vrais noms, parlant à sa personne, et s’appelle : Liebbe, comme beaucoup de bons Allemands. Il ne faut jamais oublier, en ses jours de mauvaises humeur sombre, de les utiliser en disant « leurs vrais » à un tas de bon marchands de toiles qui se disent vos confrères ! « C’est que, vois-tu, la vie me devient lourde ! « Mon œil » (expression vulgaire, dit le Larousse des Familles) me remet en inquiétude. Il s’y passe encore des choses répréhensibles. J’y sens des battements anormaux : on dirait un œuf qui aurait un cœur ! Après la quasi c