Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Venise], 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/62
Page 1 Recto : 1Cher VieuxJ’avais fort envie de te gronder & de te faire un fort discours, mais que veux-tu ? on ne peut forcer les gens à devenir millionnaires malgré eux !! Pour ta gouverne & pour te dire à quel point le million est en main depuis trois mois c’est à dire depuis la mort du grand père je te dirai que le fils, le frère, est en train de faire « bâtir un hôtel ici à Paris, – le million de la sœur est là et c’est enrageant d’avoir affaire à des andouilles de Belges comme toi. – Il y a beau jusqu’un Français serait dans les bottines de la petite !! Enfin tu rates le coche et cela ne se retrouve pas ces choses là. Il n’y a pas comme cela « des masses, de petites demoiselles qui attendent un Monsieur la main gauche sur leur petite virginité, et la droite avec cinquante mille frs de rentes dedans. Tu t’es laissé Endommartiniser !! – Ah quel air flemmeux et bêtement flemmeux on respire dans le pays d’où nous sommes ! – C’est désagrégeant n. de D ! Pour ta regouverne : Jeudi nou