Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/468/88
Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe ne t’engageais à venir à Nieuport que dans l’hypothèse admise d’un séjour d’une semaine avec ta fille à Anseremme. Il faut trois heures pour aller à Anseremme, il en faut quatre pour venir à Nieuport & la vie n’y coûte rien. Puis il y a la mer. Ma fille est ici et transformée par la susdite mer. Rien ne peut donner une idée de la lumière & de la beauté de ces plages blondes par ce temps-ci. Je croyais que tu avais décidé cette vacance dont nous avions parlé & je t’espérais.Lettre de Liesse : il y parle beaucoup de toi. Dom lui a dit que c’était déplorable de voir un homme qui sait écrire s’embourber dans un pays anti littéraire & s’y perdre. Il est enchanté de Paris & de la réception qu’on lui a faite. Son livre le porte. – Nom de Dieu ! quand je vois ces choses là, que je pense que tu fais « la Chronique » une chose bête qui ne te rapporte ni réputation, ni même d’argent, ni rien de quoique ce soit, je suis tenté de t’engueuler à blanc. Que dirais-tu s