Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1889/03/26. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/841
Page 1 Recto : 1Paris 26 mars 1889Mon Vieil,Reçu l’excellent article, – très bien ; rien à ajouter, ta canne fait de jolis moulinets, & avant de fourrer à nouveau leurs museaux à sa portée, les « Flamingeants » y regarderont à deux fois.Je ne comprends absolument rien à l’affaire Carlier. Comme tu m’avais recommandé de ne pas lui dire que tu m’avais écrit. Je ne l’ai pas dit ! C’était simple. Je ne lui ai pas davantage laissé soupçonner quelque chose de commun entre nous, à ce propos. Est ce parce que je suis allé le trouver à l’hôtel, & qu’il a cru que tu m’avais envoyé son adresse ? Il ne m’a pas soufflé mot de toi. Toujours des cachoteries. Ma conviction est que sa femme va venir, ou est à Paris. Il a commencé par se plaindre de « sa solitude », – qu’il ne pouvait plus se faire un restaurant etc &c &c. Bref, l’affaire est claire pour moi, il veut refaire un collage ici, & nousPage 1 Verso : 2n’y pourrons rien. Comme tu le disais, il y a là une force de grosse inertie contre laquelle