Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. s.l., 1882/08/02. Paris, Fondation Custodia, 1972/A/828
Page 1 Recto : 12 Août 82Mon Cher PrunierJe ne peux être rue Drouot avant 2 ½ heures Vendredi. J’y serai sans faute. Apporte les épreuves, si je n’ai pas le temps de les colorier, séance tenante, je te les enverrais le lendemain. Je voudrais te voir, car d’après ma nouvelle conversation que j’ai eue Lundi à Paris au Café Cardinal avec James Wilson, je suis persuadé que nous ne suivons pas la méthode d’Edmond Evans pour les teinte rompues. – C’est mon entière certitude.Si tu ne pouvais rester jusqu'à 2 ½ heures télégraphie-moi j’y serais à 1h. ½ mais c’est difficile parce que les omnibus ne correspondent pas du tout !Il faudra si ton Carnet Mondain réussit, que nous fassions le Carnet Galant avec des dessins comme le dernier envoyé.Bien à toi & à bientôt j’espère j’irai certainement te serrer la main et baiser le bout des doigts de Mme Prunaire à Valvins. Je suis seul ici & quoique le pays soit merveilleux en tout Paysage élégant, je crois ne pas y rester l’an prochain, je suis trop seu