Naissance
1822
Mort
1899
Sexe
Masculin
Plus connu sous la plume de "Erckmann-Chatrian" avec Alexandre Chatrian.
11-02-25
letter
2674
Page 1 Recto : 1Mon Cher Léon,Je t’ai écrit « un tas de fois » & tu ne m’a pas répondu – ne sais pourquoi. J’ai envoyé aujourdhui à Fontaine un mémoire (!) relativement au « Conflit » qui a éclaté entre moi & Edmond. – Tu le liras, puis tu l’enverras à Hagemans lequel le remettra à Dandoy. Cela est clair comme de l’eau de roche & net comme un trait de burin. Edmond a fait là une de ces légèretés d’élephant dont il est coutumier. – C’est d’une bêtise idéale. Comme je sais que les absents ont tort, même auprès de leurs plus anciens amis, J’ai tenu à ne rien laisser dans l’ombre. Cela m’a embêté, parce qu’il y avait là des questions de parenté entre moi & ma cousine Hortense Rops & que j’ai été jusqu’à un certain point forcé de montrer qu’elle était heureuse de rentrer dans les avances faites à son fils – ce qui était l’absolue vérité. – Je t’écris surtout pour te dire que, au nom de l’ancienne amitié qui nous lie, je te prie de surveiller fortement Edmond relativement à ses intempéries d
1895
Page 1 Recto : 1Lundi 4 Déc. 1876Mon Cher Théo,Deux mots télégrammatiques : 1° Question du frontispice : Je le ferai avec plaisir, sur papier & je le porterai chez Yves & Barret, – seulement, – préviens ces messieurs & envoie moi la dimension exacte du frontispice. Je tacherai de l’avoir fini dans une huitaine de jours. – Ne pas mettre mon nom sous le fontispice, ni dire qu’il est de moi, mes contrats avec les éditeurs s’y opposent. – 2° Je n’ai rien reçu ni épreuves de « la Chrysalide » ni épreuves de la rue Sans Souci. Et je croyais Mon Cher Ami que – (ne recevant rien de toi,) tu avais renoncé à faire paraître une planche dans l’Album-Cadart, lequel Album-Cadart parait le dix Décembre. Ta planche ne sera pas perdue, expédie la à Cadart qui la fera paraître dans l’Illustration Nouvelle. Cela n’est pas perdu. J’ai fait dans l’Album Cadart une grande diablesse de planche : « À Monaco » Cela représente une fille portant des olives, sous les oliviers, croquée d’après nature la bàs, & mor