Madame Durvant

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1886/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/38

Page 1 Recto : 1Mon Cher LiesseCy-joint un Bon-poste de 20 frs. Il n’existe plus de billets de vingt frs, que les vieux, plus rares que des rares autographes. J’ai fait six changeurs : rien.Reçu la visite de ta tante Durvant. Écris lui un mot gentil, pour le nouvel an. Elle paraît t’aimer, & était inquiète de toi. La mort d’Émile Hermant m’a navré. C’est notre génération qui prend la file ; c’est pour cela qu’il faut produire au plus vite ! la danse des morts va commencer pour nous. Nous sommes vieux Mon Vieux ! à nous de céder le pas aux générations qui viennent.Enfin tu as envoyé quelque chose à Masson ! Il a fallu pour te décider que tu sois encore plus acculé que tu ne l’étais. MonPage 1 Verso : 2Vieux Liesse, si tu avais gardé quelques rentes, jamais tu n’aurais produit quelque chose. Remercie le ciel de sa bonté.Je te serre la main bien fraternellement Mon Vieil & je te souhaite un livre aux vitrines pour 1887Félicien Rops