Sexe
Masculin
Peintre, graveur et sculpteur français.
11-03-25
letter
1646
Page 1 Recto : 1Paris Samedi,Mon Cher Monsieur NoillyJe vous prie de ne point encore faire prendre aujourdhui le dernier dessin des Cent Croquis. Je vous le ferai porter Mardi soir. Je viens seulement d’avoir aujourdhui matin le papier sur lequel je dois le faire. C’est un dessin « en couleur » & tous les dessins « en couleur » des Cent Croquis sont faits sur un papier spécial que l’on ne trouve que chez Méret rue Dauphine. Méret n’en avait plus et a dû télégraphier à Nantes, chez le fabricant Pelée, de lui en envoyer par grande vistesse. Il est arrive hier soir & je l’ai reçu ce matin. Je suis à l’ouvrage.Autre chose de plus important & de très sérieux : Un des bibliophiles les plus fins, et des plus artistes Monsieur le Barbier de Tinant m’a assuré que Lortic était « l’assassin en chambre » pour tout dessin qui lui passait par les mains. Il les écrasait, les laminait et il n’en restait rien. – (Je me rappelle maintenant que Malassis m’avait plusieurs fois parléPage 1 Verso : 2de Lort
2044
Page 1 Recto : 1Mon Cher Théo,As-tu reçu les Sataniques ? J’ai remis pour toi à Armand Dandoy photographe & peintre à Namur rue Matthieu un « cartable » contenant six photographies à t’expédier par chemin de fer de Namur. As-tu reçu ? Un mot je te prie. Viens-tu à l’Exposition de Paris ? Je t’attends avec mon stock d’eaux fortes. – Réponds moi un mot, & envoie ce mot ci-joint à Dandoy si pas reçu les photos.Ces « Sataniques n’ont été tirées photographiquement qu’à six collections. Donc conserve les précieusement, – à cause de leur extrême rareté : Elles seront gravées d’ailleurs.À bientôt j’espère.Fély RopsEn arrivant au Salon j’ouvre le cataloguePage 2 Recto : 2espérant y rencontrer ton nom – rien ! – Tu me disais que tu envoyais ? – Pourquoi ne pas venir au moins voir ? Voilà trois ans que tu n’es venu, bientôt. C’est navrant ! Le rayon visuel n’est pas le même de là bas crois moi. Labàs on est si vite « grand homme »! Je le sais bien je l’ai été !! – Quand on l’est ici crois-moi c’e