Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Bièvres, 1883/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6655/464/3
Page 1 Recto : 1Hé bien que deviens-tu ? Voilà dix jours (tu avais dit que le cinq 7bre tu repassais par Paris,) que je t’attends. – Voyons, viens-tu avec ta fillette prendre une bonne gorgée d’air de merquelque temps qu’il fasse, comme il y a deux ans ? – Tu sais la mer sapide des premiers froids avec les belles « réactions ». – Écris moi un mot ici à Bièvres j’y suis jusque Jeudi matin. Es-tu lâcheur donc ! – Gouzien a été en Belgique, sans vouloir te voir. Il trouve qu’il vaut bien une des visites que tu prodiguais à de Roddaz dit le rempart de Chatou & il s’est laissé pousser une dent que j’ai essayé d’extraire. – Avoue qu’il a un peu raison & que Capelle dit l’aimable a un esprit plus moderne mais moins littéraire. Enfin rancune de vieux amis un peu jaloux comme moi, mais qui s’apaisera naturellement. – Bièvres est charmant, je reviens des étangs de Saclay, une des belles choses des environs de Paris ; puis le bois de Verrières a pris feu, de Nuit, cela valait le voyage 40 hectare