Écrivain et homme de lettres français. En 1864, il publie un essai dans la Revue nouvelle, 1 janvier 1864 (p. 69-73), « Gavarni en Belgique ». L’essai de Calmels fut repris dans La Nouvelliste de La Rochelle du 16 janvier 1864. Contrairement à ce que suggère son titre trompeur, l’essai ne traite pas de Gavarni, mais exclusivement de Rops. La Revue nouvelle, de courte durée, fut fondée en décembre 1863 pour succéder à la Revue fantaisiste de Catulle Mendès. De nombreux employés de l’entreprise se trouvent également ici. (Banville, Baudelaire, Cladel, Coligny, des Essarts, Glatigny, Lafenestre, Mendès, Villiers de l’Isle-Adam). La Revue nouvelle fut dirigée par Albert Collignon (1839-1822). Plus tard, il publiera l’hebdomadaire La Vie littéraire de 1875 à 1878. Il y est présent sous son pseudonyme Charles Rivert, comme il sera responsable de la rubrique « Bulletin bibliographique » de la Revue nouvelle sous Charles Revert.
Calmels avait rencontré l’artiste personnellement à deux ou trois reprises, notamment : dans un café de la rue des Martyrs. Il résidait alors à Paris, 49 rue Lafayette, comme en témoigne une lettre ouverte à Hippolyte Villemessant („Correspondance“, Le Figaro, 5 septembre 1867). Il y évoque également sa collaboration à La Vie parisienne de Marcelin. Il publie également dans le Figaro sous son prénom Fortuné.
En 1879, Calmels publia le recueil de poèmes Modernité chez Alphonse Lemerre (1838-1912). Le volume Le Paquebot de Jersey, annoncé avant la page de titre sans numéro de page, ne parut jamais, mais, comme certaines nécrologies du Petit Journal, 1 mai 1879, n° 1, parut en 1879. p. (« Petites nouvelles »), du Figaro, 8 mai 1879, n.p. (Décès) et du Voltaire, 27 août 1879, n. p. (« Échos de Paris »), il a fourni les informations cruciales sur le lieu de résidence : Belmont-road, Saint-Hélier, Jersey (cf. aussi La Vie littéraire, 1 mai 1876). Le critique français Henri Trianon (1811-1896) a publié une critique du recueil Modernité dans « Bibliographie », Le Constitutionnel du 20 novembre 1879
Le Voltaire du 27 août 1879, on peut y lire ceci : « Le jeune poète de talent, M. Fortuné Calmels, qui avait collaboré au Boulevard, le journal de Carjat, et à diverses feuilles littéraires de Paris et de la province de 1862 à 1870, vient de mourir à Jersey, où il s’était retiré depuis quelques années. Fortuné Calmels n’était âgé que trente-cinq ans. II venait de publier chez l’éditeur Lemerre un volume de vers d’un goût très fin et d’une allure très parisienne, intitulé : Modernité. ». La référence au Révérend Morin dans le certificat d’inhumation de Calmels à Jersey indique clairement sa confession protestante. L'écrivain avait 42 ans et non 35 comme cela est suggéré dans Le Voltaire.
Publiée par Giuseppe Di Stazio grâce à la contribution du Dr. Frank Stückemann, Kirchstrasse 3, D-59494 Soest-Meiningsen, Août 2025