Lettre de Félicien Rops à [Armand?] [Dandoy?]. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/13
Page 1 Recto : 1Dimanche matin.Mon VieuxJe t’en veux un peu d’avoir raté cette fête d’hier. Fête Inouïe qui va faire décorer Gouzien, – (regarde le Monde Illustré de cette semaine !) – Une de ces fêtes comme on ne peut en donner qu’ici ! 1200 actrices tenant, décolletées jusqu’au pubis, les deux ou trois cents boutiques d’un Fancy-Fair monstre. Chevaux de bois sur la scène, six orchestres plantés dans la salle, dans les deux foyers, dans les Pas Perdus ! Six mille Tététs de nos sœurs de France émergeant de la folie des toilettes parisiennes. Et au milieu de la foule des habits noirs les cent filles du premier ballet du monde, ayant en tête les « tambourinaires & les galoubetteurs d’Avignon » les « gens de la Cigale » se roulant dans une colossale farandole qui serpentait à travers tout cela comme un grand serpent joyeux ! – Inoubliable Mon Vieux ! cette fete ! Et je t’aurais – à l’œil – trouvé une entrée à 100 frs ! Car les places de loges se payaient 100 frs ! – Voilà ce qui fait Pari