Lettre. Transcription non vérifiée car image non disponible. de Félicien Rops à Prunaire. [Paris], 1881/12/22. Collection privée, CPEE/1
Mon Cher PrunierJe viens de voir Nys mon ancien imprimeur. C’est bien sa collection qu’il veut vendre à Mr Bosmans. Engagez ce dernier à la prendre, il ne pourrait la retrouver. Je serais moi très heureux de me voir commencer une collection chez ce Monsieur. C’est pour cela que je vous écris ce mot rapide. Je veux me faire des collectionneurs de force ! ou ils me diront pourquoi !‒ Je vais avoir pour vous un tas de belles choses – qui feraient tomber les doux cheveux d’Adrien Marie conçue sans péché, ‒ ce qui ne m’étonne pas de sa part. – Tout est impossible avec cet être là.À vous Mon Cher Ami,et faites agréer à Mme Prunaire des respects qui me seront toute ma vie odieux, mais que le contrat de Prunier & l’amitié que j’ai pour icelluy, & ma belle éducation & le code civil et les autorités m’obligent à lui manifester. Ô la Société !!!!! Je voudrais être un petit sauvage dans les boâs !Fély