Copie non autographe de Félicien Rops à Octave Mirbeau. [Corbeil-Essonnes], 1886/07/20. Inconnu, Mirb/7
Mardi soirMon cher Mirbeau,Je reviens d'une forte tournée en votre beau pays normand, à pied, le long de la mer. j'avais besoin de cela pour me laver l'œil du Salon, il me semblait qu'il m'était resté du vernis dans les prunelles. – Et tout cela est si beau qu'on n'a qu'une envie : ne plus lire Mr Wolf et se plonger là-bas dans une fissure de falaise et n'en sortir que pour regarder et encore regarder.Je crois bien que j'irai à votre rencontre! Jusqu'où je pourrai. Je regrette bien de ne pouvoir vous donner l'hospitalité en ma porte de la Roche-Claire, qui est habitée pour l'instant par des gens qui m'ennuient, ce sera pour une autre meilleure partie. Je vous croyais auprès de quelque Pé Duguet, voilà pourquoi je ne vous écrivais pas. Puis « la honte » de n'avoir pas été correct vis-à-vis de Mme Régnault me tarabustait.À vous, et à tantôt, il fera beau, en vieux paysan, je prédis le temps qu’il fera.Fély Rops.