Lettre de Félicien Rops à Wicart. Bruxelles, 1872/02/24. Collection privée, CPEA/10
Page 1 Recto : 1Mon Cher Wicart,Mademoiselle Alice Renaux me prie de vous demander ce que vous avez décidé à son égard. – Comme je vous l’ai dit mon Cher Wicart les Demoiselles Renaux n’ont pas de fortune. Le père est capitaine pensionné, il y a trois enfants, vous voyez cela d’ici. Si vous croyez qu’elle puisse réussir au théâtre il faudrait donc entreprendre Mlle Renaux comme vous avez entrepris notre ami Henry Verd’hurt que vous avez transformé avec une rapidité fantastique & aux mêmes conditions, car je crois que les Parents ne peuvent actuellement faire aucun sacrifice. Ce sont d’ailleurs des gens d’une honnêteté parfaite et d’une honorabilité absolue. Je suis ami avec le frère qui est officier & j’ai voulu lui rendre service en abouchant ces dames avec vous, car je suis convaincu que vous êtes le seul à Bruxelles qui sachiez à la fois ménager & développer une voix & je souhaite pour cette jeune fille que vous lui ayiez trouvé de l’étoffe.Page 1 Verso : 2Dans tous les cas, envoyez