Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Théo [Hannon]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0184
Page 1 Recto : 1Paris 17 R. Mosnier.Mon Cher Théo,N’oublie pas de m’envoyer quelques sonnets « très gaillards ». S’il n’y a pas de Sonnets cela m’est égal. – Je vais encore très ennuyer Mme Rousseau en la priant de mettre des noms sur les plantes que je t’envoie par la poste, mais on ne demande qu’aux riches. Jean Jacques Rousseau herborisait à Montmorency & à Ermenonville ! Son nom de famille & le nom de son mari obligent. – Je la prierai de vouloir bien accepter la dédicace de la planche du botaniste que je fais pour Cadart. – C’est une mince Compensation aux ennuis que je lui donne.Tu ne peux t’imaginer, (oh si !!) mon ignorance & mon abrutissement dès qu’il s’agit de déterminer la plante la plus simple ! Perpétuellement occupé à trouver des « plantes bizarres » en Baudelairien que nous sommes, j’ai négligé « les simples » et cela ne peut durer !! Cela m’empêche de suivre les explorations botaniques des environs de Paris, j’ai l’air d’un filou qui flaire les bourses légères des bota