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22 décembre 2022

#16.3 – Fély et Coco Malperché

Portrait d’Auguste Poulet-Malassis par Félix Tournachon, dit Nadar, Photographie, 1857. Tiré de l’ouvrage de Claude Pichois, Auguste Poulet-Malassis. L’éditeur de BaudelaireI, Fayard, 1996, p. 155
Les Jeunes France, 1866, eau-forte et aquatinte, frontispice pour l’ouvrage du même titre de Théophile Gautier, 15,3 x 9,8 cm. Fédération Wallonie-Bruxelles, en dépôt au musée Rops, inv. PER E0466.1.CF – APC 2182
Les Epaves, 1868, eau-forte et pointe sèche, frontispice pour l’ouvrage du même nom de Charles Baudelaire, 15,7 x 10,2 cm. Fédération Wallonie-Bruxelles, en dépôt au musée Rops, inv. PER E0465.1.CF – APC 2181
Joyeusetés galantes, 1865, eau forte et pointe sèche, 9,3 x 5,9 cm. Musée Félicien Rops, Province de Namur, inv. PER E0702.1.P
Un été en campagne, 1867 , eau forte et pointe sèche, 12,6 x 7,9 cm. Musée Félicien Rops, Province de Namur, inv. PER E0688.3.P
Tableaux des Moeurs du temps, 1867, eau-forte, pointe sèche et roulette, 13,4 x 8,2 cm. Musée Félicien Rops, Province de Namur, inv. PER E0720.1.P

Coco Malperché, c’est le surnom donné par Charles Baudelaire (1821-1867) à l’Alençonnais Auguste Poulet-Malassis (1825-1878), l’éditeur des Fleurs du Mal. C’est par l’intermédiaire d’Alfred Delvau (1823-1867) que Félicien Rops va faire cette rencontre décisive pour la suite de sa carrière. En effet, Auguste Poulet-Malassis est une personnalité clé du milieu de l’édition et du livre illustré ; on lui doit le renouveau du frontispice réalisé à l’eau-forte [1]. Il publie avec Félicien Rops 34 ouvrages pour lesquels nous ne mesurons pas toujours le degré de collaboration entre les deux hommes [2].

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